Quelles sont les 6 taxonomies d’objectifs pédagogiques en formation ?🔎🧑🎓
Ces taxonomies fournissent une structure pour définir et classer les objectifs d’apprentissage en différents niveaux cognitifs, émotionnels ou psychomoteurs, facilitant ainsi la planification et l’évaluation des activités d’enseignement.
Voici un tableau des 6 taxonomies d’objectifs pédagogiques en formation ➡️
Taxonomie | Auteur(s) | Année de publication | Spécificité |
---|---|---|---|
Taxonomie de Bloom | Benjamin Bloom | 1956 | Se concentre sur les domaines cognitifs (connaissances, compréhension, application, analyse, synthèse, évaluation). |
Taxonomie de Anderson et Krathwohl | David R. Krathwohl | 2001 | Extension de la taxonomie de Bloom, mettant l’accent sur les processus cognitifs et les dimensions affectives et psychomotrices. |
Taxonomie de Marzano et Kendall | Robert J. Marzano | 2007 | Inclut les dimensions cognitives, affectives et psychomotrices, mettant en évidence les stratégies d’enseignement et d’évaluation. |
Taxonomie de Harrow | Anita Harrow | 1972 | Axée sur le développement des compétences psychomotrices, avec une hiérarchie allant de la perception à l’adaptation. |
Taxonomie de Simpson | Edward L. Simpson | 1972 | Centrée sur les objectifs affectifs, décrivant les niveaux de réactions, valeurs, organisation et caractérisation. |
Taxonomie de Merrill | David Merrill | 2002 | Se concentre sur l’acquisition des compétences et des connaissances à travers les phases d’apprentissage : mémorisation, compréhension, application, analyse, évaluation et création. |
Ces spécificités offrent un aperçu des domaines d’intérêt et des perspectives couverts par chaque taxonomie, permettant aux formateurs de choisir celle qui correspond le mieux à leurs besoins pédagogiques.
Les avantages et limites des 6 taxonomies des objectifs pédagogiques 🔎
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Taxonomie de Bloom (1956) :
- Avantages : Clarifie les objectifs pédagogiques, facilite la conception des cours et des évaluations. Couvre les domaines cognitifs essentiels.
- Limites : Très centrée sur la cognition, néglige les aspects affectifs et psychomoteurs. Peut sembler rigide et linéaire.
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Taxonomie de Anderson et Krathwohl (2001) :
- Avantages : Actualise Bloom en intégrant les dimensions affectives et psychomotrices. Met l’accent sur les processus cognitifs modernes.
- Limites : Complexité accrue, peut être difficile à appliquer pour les enseignants non formés.
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Taxonomie de Marzano et Kendall (2007) :
- Avantages : Intègre les dimensions cognitives, affectives et psychomotrices. Met en avant les stratégies d’enseignement et d’évaluation.
- Limites : Peut être trop complexe et exhaustif pour un usage quotidien en classe.
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Taxonomie de Harrow (1972) :
- Avantages : Spécifique aux compétences psychomotrices. Utile pour les formations pratiques et techniques.
- Limites : Néglige les aspects cognitifs et affectifs. Moins adaptée aux matières théoriques.
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Taxonomie de Simpson (1972) :
- Avantages : Focus sur les objectifs affectifs. Aide à comprendre les motivations et les valeurs des apprenants.
- Limites : Manque de couverture des domaines cognitifs et psychomoteurs. Moins utilisée en contexte académique.
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Taxonomie de Merrill (2002) :
- Avantages : Couvre les phases d’apprentissage de manière complète. Aide à structurer l’acquisition des compétences.
- Limites : Peut être perçue comme trop technique et difficile à implémenter sans une formation adéquate.
En conclusion, les six taxonomies des objectifs pédagogiques offrent des cadres structurés et méthodiques pour planifier, exécuter et évaluer les activités d’apprentissage. Chaque taxonomie possède ses avantages spécifiques, permettant aux formateurs de choisir celle qui répond le mieux aux besoins de leur contexte de formation.
La taxonomie de Bloom et ses révisions, comme celle d’Anderson et Krathwohl, sont précieuses pour structurer les objectifs cognitifs et pour adapter l’enseignement aux processus cognitifs contemporains. Cependant, leur complexité peut poser des défis pour une mise en œuvre sans formation adéquate.
Les taxonomies de Harrow et Simpson se distinguent par leur focalisation sur les domaines psychomoteur et affectif respectivement. Elles sont particulièrement utiles dans les contextes où les compétences pratiques et les valeurs des apprenants sont prioritaires, bien qu’elles négligent les aspects cognitifs cruciaux pour d’autres types de formations.
La taxonomie de Marzano et Kendall, avec son approche exhaustive des dimensions cognitives, affectives et psychomotrices, ainsi que celle de Merrill, orientée vers l’acquisition des compétences, offrent des perspectives complètes mais peuvent être perçues comme trop techniques ou complexes.
En définitive, l’efficacité de ces taxonomies dépend de leur adaptation aux objectifs spécifiques des formations, de la formation des enseignants et de l’alignement avec les besoins des apprenants, assurant ainsi une expérience éducative holistique et efficace.
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