Le Dilemme du Hérisson, on en parle?
Découvrez le parallèle entre le dilemme du hérisson et la posture du formateur, et apprenez à équilibrer proximité et distance pour créer un environnement d’apprentis
Le dilemme du hérisson, proposé par Schopenhauer, un philosophe allemand, illustre la complexité des relations humaines.
Les hérissons, quand ils cherchent la chaleur en hiver, se rapprochent, mais leurs piquants les bénissent.
Et s’ils s’éloignent, ils souffrent alors du froid.
Cela symbolise le conflit entre le besoin d’intimité et la peur de la vulnérabilité ou de la douleur.
Dans les relations humaines, ce dilemme reflète notre quête d’équilibre entre proximité et indépendance.
Trop de distance crée l’isolement, tandis qu’une trop grande proximité peut entraîner des conflits.
Ainsi, le dilemme souligne l’importance de trouver une juste mesure dans nos relations, pour préserver la chaleur émotionnelle et respecter les limites personnelles.
Qu’en est-il de la posture du formateur et de ses apprenants ?
Le dilemme du hérisson peut être transposé à la posture du formateur face à ses apprenants.
Le formateur, comme le hérisson, doit trouver l’équilibre entre proximité et distance.
Une trop grande proximité peut réduire l’autorité pédagogique et altérer la dynamique d’apprentissage, tandis qu’une distance excessive risque de créer un climat froid et peu engageant.
Pour optimiser l’apprentissage, le formateur doit établir une relation bienveillante et empathique, tout en maintenant un cadre structurant et professionnel. Ce parallèle souligne l’importance de l’écoute active, de la compréhension des besoins des apprenants et du respect des limites pour favoriser un environnement propice à l’apprentissage.
Voici 3 exemples qui illustrent le parallèle entre le dilemme du hérisson et la posture du formateur avec ses apprenants
Proximité excessive : Un formateur partage trop d’informations personnelles pour se rendre accessible. Les apprenants, gênés, perdent leur respect professionnel et se concentrent moins sur le contenu pédagogique.
Distance excessive : Le formateur garde un ton strict et impersonnel, inévitable tout échange informel. Les apprenants se sentent intimidés ou désengagés, freinant leur participation active et leur apprentissage.
Équilibre idéal : Le formateur utilise des anecdotes personnelles en lien avec le sujet pour illustrer ses propositions, tout en posant des limites claires. Les apprenants se sentent à la fois inspirés et encadrés.
Est-ce que le dilemme du Hérisson vous parle en tant que formatrice, formateur ?
NB : toutes ces notions sont abordées dans mes formations pour formateurs.
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