Le social commerce consacre le pouvoir du social média sur la décision d’achat.
Aujourd’hui, il est impossible d’échapper à l’influence des réseaux sociaux dans le domaine de la vente. L’intérêt du social selling ou social commerce, consiste donc à modifier les méthodes de prospection marketing et commerciale pour faciliter les interactions avec les clients potentiels via les réseaux sociaux.
Définition du social commerce (ou social selling)
Le social commerce peut être défini comme l’utilisation des réseaux sociaux à des fins de développement des ventes. (source définition marketing)
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Concernant le E-commerce qui se veut maintenant social, les annonceurs vont devoir s’adapter.
Le social commerce va devenir pour eux un levier indispensable d’influence sur l’acte d’achat des consommateurs. Plusieurs aspects définissent le social commerce :
- Vendre directement ses produits par l’intermédiaire des réseaux sociaux
- S’adapter aux avis des internautes et faire vivre une expérience différente aux consommateurs.
Aujourd’hui l’utilisation du social commerce apporte une réelle dimension communautaire à l’acte d’achat avec des solutions d’achats partagés, de co-shopping, de wishlist… A terme, il permet surtout de lever un frein souvent associé à l’achat en ligne, celui de se retrouver seul devant son ordinateur et d’acheter sans avoir l’avis de son entourage.
Le social commerce apporte de nouvelles opportunités pour les e-commerçants, à condition de mettre en place une stratégie adaptée aux spécificités des réseaux sociaux.
Quelques chiffres du social commerce
Voici quelques chiffes pour bien saisir l’importance du social selling.( ou social commerce) D’abord sur les habitudes d’achat des internautes :
- 67 % des internautes se renseignent souvent ou systématiquement sur Internet avant un achat en magasin ; le pourcentage grimpe à 74 % pour la tranche des 18-35 ans ;
- 23 % d’entre eux recherchent des produits en ligne sur un smartphone ou une tablette ;
- 61 % des moins de 35 ans ont déjà acheté un produit après avoir été exposés à un levier publicitaire numérique ou mobile (mail, bannière, article sur un blog, publicité vidéo, mention sur un réseau social, SMS) ;
- Les réseaux sociaux arrivent en seconde position des leviers publicitaires les plus impactants auprès des jeunes (derrière le mail) : ils sont 18 % à avoir acheté un produit après l’avoir vu sur un réseau social ;
- 6 internautes sur 10 se disent intéressés par les offres personnalisées ; 8 sur 10 adhèrent à un programme de fidélité.
Ensuite, voyons l’impact du social selling sur le B2B :
- 78 % des vendeurs qui ont intégré le social selling affichent de meilleurs résultats que ceux qui n’ont pas adopté la même démarche ;
- 64 % des équipes de vente qui passent par le social selling atteignent leurs quotas ;
- Le taux de vente chez IBM depuis l’intégration du social selling par les équipes marketing a augmenté de 400 % (après un essai sur un trimestre) ;
- 65 % des acheteurs potentiels B2B utilisent les réseaux sociaux pour se renseigner le vendeur.
Social commerce centré sur la communauté
Le social commerce est un sous-ensemble du E-commerce. Plus simplement, le social commerce est l’utilisation des réseaux sociaux pour des transactions E-commerce.
La notion de « social » renvoie à l’individu, la communauté.
Ce terme a été initié par Yahoo en novembre 2005 pour décrire un ensemble d’outils d’achats collaboratifs en ligne, comme les listes de choix partagées, les avis des consommateurs et d’autres partages d’informations et de recommandations dont les contenus sont proposés par les utilisateurs.
Les acteurs majeurs du social commerce sont les consommateurs qui prennent plaisir à partager des informations sur leurs achats et donner leurs avis afin de conseiller l’ensemble de la communauté des internautes.
Le social commerce donne aux marques, la possibilité de s’intéresser et de s’adapter aux avis des internautes et de leur faire vivre une expérience différente. Le social commerce peut être mis en place via les réseaux sociaux, en synergie avec le site web de la marque ou encore directement en point de vente via une stratégie web-in-store.
Le concept du social commerce a été développé par David Beisel pour promouvoir l’utilisation de contenus utilisateurs à des fins promotionnelles sur des sites commerciaux et par Steve Rubel pour inclure des outils collaboratifs qui permettent aux consommateurs « d’obtenir les avis d’individus de confiance pour trouver des produits et des services et les acheter ». Les réseaux sociaux qui répandent ces avis et conseils ont l’avantage d’accroître la confiance du consommateur envers une marque.
En résumé et plus simplement : Le terme “social commerce” renvoie au E-commerce. C’est le fait d’impliquer les médias sociaux et les interactions sociales pour contribuer à un achat ou à une vente en ligne. Le social commerce est également appelé social shopping ou s-commerce.
Le social commerce est un territoire à fort potentiel !
Selon les études publiées par la Fédération E-commerce et Vente à Distance (Fevad) sur plus de 182 000 sites marchands.
La croissance du e-commerce reste fortement tirée par le développement de l’offre, on compte en 2015 plus de 182 000 sites marchands actifs en hausse de 16 % sur un an. La FEVAD estime que la barre des 200 000 sites marchands actifs devrait être franchie en 2016..
Quelques chiffres du Ecommerce en 2016
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Ces cybershoppers sont de plus en plus entraînés, ils aiment donner leur avis sur Internet et sont également très influençables en matière d’achats en ligne. Plusieurs chiffres à l’appui pour comprendre le nouveau comportement de ces internautes experts:
- 1 cyberacheteur sur 2 partage son acte d’achat, dont une grande majorité de femmes. Celles-ci deviennent de véritables prescriptrices pour les marques, elles prennent plaisir à partager leurs idées shopping.
- 85% des e-shoppeurs se servent des réseaux sociaux pour communiquer et partager
- 9 internautes sur 10 se disent influencés par les avis qu’ils lisent sur Internet et seulement 14% font confiance à la publicité
- 67% des internautes dépensent plus sur Internet suite à une recommandation
- Enfin, le partage et les avis génèrent en moyenne 3,2 visites supplémentaires sur les sites de e-commerce
L’agence Nudge a résumé les interactions sociales liées au social commerce en 7 actions :
- Listes de souhaits ;
- Cadeaux ;
- Achats groupés ;
- Conseils ;
- Recommandations ;
- Partages ;
- Avis client.
Les avis Clients : Par exemple : On peut citer, tripadvisor qui recencent les avis clients, ces derniers sont alors plus ou moins encouragés à acheter le produit ou service noté.
Les listes de souhaits : Exemple avec Pinterest
L’arrivée de Pinterest en 2010 offre au social commerce une place de choix. Ce moteur de recherche visuel associé à ses fonctionnalités sociales, ressemble à une vitrine virtuelle et cela séduit de plus en plus de e-commerçants. Pinterest permet aux marques d’ouvrir un dialogue original avec les clients, grâce à la présentation de leurs produits sous forme de tableaux virtuels. Plusieurs marques françaises sont déjà très actives sur Pinterest : Marmiton, FNAC, Allociné, Monoprix, La Redoute, …
Selon une récente étude de Kantar Media, 23 % des membres de Pinterest ont acheté après avoir repéré un produit sur Pinterest.
L’idée phare : être là où sont vos clients.
Si vous vendez des vêtements, et que vous n’êtes pas sur Pinterest ou instagram, vous prenez le risque de « râter » voire ignorer vos clients potentiels.
L’idée est donc d’être au plus près de vos prospects et pas seulement de vos clients. Pour « percevoir » les tendances et écouter leur commentaire, observer ce qu’ils partagent, repérer ce qui leur plait. Parmi les 7 actions du social commerce, si vous faites partie de leur liste de souhait, et qu’en plus vos produits sont bien recommandés, vous avez tout gagné.
Utilisez chaque réseau social choisi pour ses spécificités. Le but est de créer une synergie gagnante.
- Pinterest pour l’inspiration, la préparation d’un achat, la recherche d’idée.
- Instagram : pour commenter son achat , montrer son achat.
- Facebook, à offrir en mode forum, repérer les commentaires des acheteurs pour se faire son avis.
- Snapshat : pour montrer les coulisses en vidéos furtives, intégrer le lecteur en mode « privilégié ».
- Twitter : les dernières informations.
- Linkedin: en mode page, pour nouer des relations en BtoB avec vos partenaires, fournisseurs, prescripteurs.
En conclusion, Il faut être là où votre prospect et client se trouve, et surtout ne pas mettre ses œufs dans un seul panier bien sûr….autrement dit, il vaut mieux intégrer dans votre stratégie social média des réseaux sociaux complémentaires les uns aux autres.
Exemple de prestataire Ecommerce
Wizishop est un outil innovant permettant de créer et gérer une boutique en ligne.
Cette solution Ecommerce vous permet de la créer en 6 étapes et seulement 90 minutes .
Les Sources pour cet article :
- http://www.culturecrossmedia.com/social-commerce-est-ce-lavenir-du-e-commerce-2/http://www.fevad.com/espace-presse/15-5-milliards-d-euros-ont-ete-depenses-en-ligne-au-3eme-trimestre
- Wizishop
- http://blog.cibleweb.com/2015/01/28/definition-du-jour-social-commerce-102813850
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Commerce_social
- https://www.1min30.com/ecommerce/social-commerce-5-facteurs-de-succes-20381
- https://siecledigital.fr/2015/01/19/social-commerce-quels-reseaux-sociaux-tirent-les-revenus/
- http://www.ecommercemag.fr/E-commerce/Article/Social-commerce-un-nouvel-eldorado–43371-1.htm
- http://www.frenchweb.fr/social-selling-pourquoi-vous-ny-echapperez-pas-2/251287
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